Mon divan perso

Le Boss

Entité professionnel proche du demi dieu qui, fort de sa toute puissance sur nos carrière se sent irrémédiablement pousser un droit de vie ou de mort sur nous autres pauvres mortels.

Quoi de plus logique me direz vous, lorsque comme lui, on pense que nous ne vivons que pour les 28h quotidiennes que l’on passe derrière notre écran à plier à ses moindres exigences.

S’en suit un interminable défiler d’ordres et injonctions en tout genres aussi varié que le carnet d’adresse d’une New Yorkaise nymphomane et aléatoire comme la météo d’un mois de Septembre à Paris : un jour c‘est la canicule, on suffoque et on transpire des gouttes format cubi de 5L et on fini avec le tour de taille d’une momie  à force de se déshydrater, le lendemain c’est le déluge et on prie pour que MMA accepte de payer pour les dégâts de l’inondation sur la maison, la voiture, la famille et le dentier de la tante Mildred.

He ben au boulot c’est la même.

Un jour le Big Boss exige que l’édition du mois de Mai soit fleuri ( ben ouais c’est le Printemps ! Rhôô, vous comprenez rien…) alors en bonne employé que vous êtes, vous vous exécutez et collez des pâquerettes de partout et le lendemain, vous êtes la pire des incapables (non mais ca va pas ??? Des fleurs au Printemps ? Et je suppose qu’il vous a fallu mobiliser la totalité de votre matière grise pour trouver quelque chose d’aussi ringard…)

Bon rien de grave, me direz-vous ? Oui mais c’est sans compter sur les deux Bibles et demi qu’il vous forçait à faxer à l’autre bout de la planète avant que vous n’intégriez la rédac’ à l’époque ou vous n’étiez que simple stagiaire et sur les 228 café et moka sans caféine avec deux doses et demi d’aspartame et 4 gouttes de lait froid, qu’il vous envoyait chercher à l’autre bout de la ville tout en exigent qu’il soit juste tiède en arrivant sur son bureau.

Mais bien sur il existe d’autres espèce de ce patron tyrannique et cousin germain de Fidèle Castro.

Le patron nymphomane par exemple. Ce qu’il faut savoir à propos de ce dernier c’est qu’il est persuadé que « non » veux dire « oui », que votre air énervé à la suite de chacun de ses petits gestes déplacé n’est que le résultat de la frustration que vous ressentez à l’idée de ne pouvoir lui sauté sur le rable devant toutes et tous, que vous êtes folle de son humour grivois « lourd » de sous entendu et qu’une gifle reste toujours un geste d’affection parce que similaire à une caresse (en plus passionné selon lui).

Et que ce passe-t-il lorsque ce dernier prend conscience de la dure réalité des choses c'est-à-dire que vous préfèreriez vous faire piquer par un essaim d’abeille avant d’en remettre une couche avec des méduses, d’être plongé dans un bain de jus de citron et de vous faire rouler dessus par un 38 tonnes avant de finir coulé dans le béton plutôt que de vous retrouvez plus près de lui que la distance nécessaire pour lui coller le gnion du siècle ? Hé bien il se transforme en on cousin fasciste cubain et vous tyrannise pour se venger de l’affront.

Alors que faire ?

Solution a) Démissionner et déménager au pôle nord pour entamer une étude sur le comportement des pingouins pendant leur période de ruts  

Solution b) Souriez et avancez car soit belle et tais toi c’est le seul moyen d’obtenir ce que l’on veut d’un primate dévertébré.



20/11/2007
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