Mon divan perso

Le dragueur

Le sujet du jour vous semblera sans doute familier mesdames. Et oui car il s'agit en effet du dragueur. Aujourd'hui les filles nous allons parler de cette espèce en plein essor et qui peut se vanter d'avoir le taux de croissance le plus élevé de toutes les populations. Je parle bien sur de la croissance en nombre et non pas de la croissance psychologique car hélas bien que très à l'aise sur d'autre terrain, la vivacité d'esprit n'est pas ce qui caractérise le mieux notre dragueur invétéré.

Il y a d'ailleurs différentes sortes de dragueur. Nous allons en étudier les formes les plus courantes, voir comment il se démarque des autres mâles, et ce qui le caractérise, ses attitudes et ses mimiques.

Tout d'abord parlons de sa forme la plus courante : le dragueur de boite.

Toujours de la partie, il ne refuse jamais une occasion de partir à la chasse car il est conscient du fait que le sport qu'il pratique fait partie de ceux qu'il faut à tout prix pratiquer assidûment pour éviter de perdre la main. Car en effet il existe des milliers de techniques de drague et notre sujet doit bien sur affiner la sienne. Il faut également faire des études de marché de façon à connaître la demande et à savoir ce que sa proie attend de lui pour être sur de réussir à l'appâter. Mais il y a bien sur des règles à suivre à la lettre. Ce qu'il faut à tout prix éviter : Etre « has been ». Hé oui le défaut le plus handicapant pour un dragueur c'est celui là. Quiconque en est atteint se retrouve dans la catégorie des « gros bof' » une sous catégorie que nous aborderons plus tard.

Ainsi donc c'est paré de ses plus beaux atours que le dragueur s'en va chasser dans les endroits les plus branché de sa région. Si nous avons palé d'atours c'est qu'évidemment notre dragueur est une un accro du shopping et qu'il passe la majeur partie de son temps dans les boutiques pour être sur de ne rien manqué de « ce qu'il faut à tout prix avoir dans son armoire ». Hé oui mesdames, aussi incroyable que cela puisse paraître, nous nous trouvons devant un spécimen extrêmement intéressant car non seulement d'être un dragueur il est aussi une victime de cette tortionnaire qu'est la mode ou « Fashion victim » comme il se dit dans son langage réservé aux initiés. C'est ainsi préparé que notre sujet se sent prêt à aller écumer les boites, avant-boite et autre rendez-vous de « djeun's ». Il va sans dire que le dragueur de boite ne travaille pas ( ou trouverait-il le temps entre ses nombreuses séance de shopping avec ses condisciples, son rendez vous chez la manucure, sa séance chez l'esthéticienne et sa prise de contacte avec sa nouvelle conseillère en image, ou relookeuse pour ceux qui ne sont pas des habitué de ce milieu.) tout droit venue des « States » ( prononcer « staytse ») et qui fut autre fois la conseillère en image attitré de Madonna (quand on voit le résultat on ne s'étonne plus qu'elle ne fasse plus affaire ensemble).

            Oups ! Nous devons émettre un démenti sur une de nos déclarations, il n'est pas vrai que le dragueur ne travaille pas. Il est d'ailleurs en générale lui-même conseiller en image, marketing ou toute autre activité liée à l'apparence son domaine de prédilection.

Contrairement à l'idée très rependue que le dragueur aime sortir à plusieurs, ce qui est relativement vrai, il faut savoir que à contrario, le dragueur préfère nettement chasser en solitaire. Pour différentes raisons. D'abord moins de concurrence et ensuite moins de chance de se prendre la honte devant les potes et donc de se trouver obliger d'inventer en urgence (hé oui, on vous a dit que réfléchir n'est pas ce qu'il fait de mieux) des excuses du genre « c'est la meilleure amie de ma sœur » ( ce qui s'avère inutile voir grotesque quand on se trouve être fils unique) ou encore « elle est lesbienne » ce qui n'est pas très flatteur pour lui et encore moins pour vous.

Enfin, nous nous devons de vous prévenir d'une chose assez importante. Le dragueur est un mammifère au caractère très sensible et qui ne supporte que très mal que l'on lui résiste. Il faut donc vous méfier car vous risquez de vous retrouver face à 2 cas de figure. Soit ce cher ange fait demi-tour en vous insultant ou vous disant que vous devez être soit frigide soit aveugle pour ne pas fondre face à son charme diabolique ( mwouai….), Soit et c'est bien le plus grave des 2 vous risquez de blesser son ego et le rendre moins sur de lui et de le forcer a changer sa technique, de la grossir et peu à peu de se transformer en la catégorie que l'on redoute le plus, les gros lourd.

Souvent plus très frais et beaucoup moins alerte que dans sa jeunesse, le gros lourd à beau s'approcher dangereusement de la quarantaine (quand, par chance il ne l'a pas encore dépassé…), il réussi quand même par miracle à se persuader qu'il est toujours aussi jeune que dans le temps…. Ce n'est pas vrai… Mais comment faire comprendre à quelqu'un qu'il n'est plus de première fraîcheur et qu'il est préférable pour l'avenir de votre couple (qui est inexistant), qu'il vaudrait mieux qu'il cesse de vous marcher sur les pieds avec ses Santiags dernier modèle de 1984. Il ne s'agit déjà pas d'une tâche aisé mais elle se complique si en plus notre cher ami et parfumé senteur vodka-orange numéro 6 ou encore Eristoff numéro 7. Il faut alors prendre garde à n'utiliser que certains terme et des phrases courtes (toutes phrases contenant plus que sujet, verbe, complément étant trop longue pour être assimilé à cette heur tardive. Il est 22h ? Hé alors y'a pas d'heure pour être dragueur à plein temps !)un exemple de phrase courtes ? «  Je suis marié. » Ne pas prendre garde au « C'est pas grave, j'suis pas jaloux » dit sur un ton douteux et accompagné de toute une volée de postillons et de relants d'odeur de vinasse. Se contenter alors d'un simple « Le grand costo au milieu de la piste si » (il y en a toujours au moins un). Ce n'est pas le votre ? Hé alors, le dragueur ne le sait pas lui, et quand il s'agit d'une bonne cause (votre tranquillité) un petit mensonge ne peut pas vous faire de mal. Et à lui non plus !

Il ne vous reste plus alors qu'à prendre l'air d'une femme marié en agitant la jolie bague que maman vous à offert il y a de cela un millier d'années pour vos 14 ans et à profiter de votre soirée.

D'autres énergumènes du même genre passent à l'attaque ? Pas de panique ! Il vous suffit de répéter l'opération à volonté en prenant garde de toujours montrer le même grand coteau. Il est partie ? Pas de panique, prétextez une petite soif et dites qu'il est partie vous chercher un verre ( n'est-ce pas un amour votre Doudou de 116.7 kg de pur muscle ?) ou alors dites qu'il a eu une envie pressante (ben quoi ? C'est que sa boit ce genre de bestioles !).     Ouf il est partie lui aussi. Non, ne me remerciez pas, c'est normal, il faut s'entre aider dans la vie. A charge de revanche.

 



25/09/2007
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