Mon divan perso

Le Marseillais

Bien Que se raréfiant, le marseillais de souche est un spécimen tout a fait passionnant par ces nombreuses facette tant au niveau de son langage qu’en ce qui concerne son comportement.

Mais tout d’abord, sa principale caractéristique : son langage.

Car en effet le marseillais a son langage personnel, tout a fait typique et plus que personnel.

Celui-ci se compose principalement d’onomatopées et d’un certain nombreux d’insultes aux origines ancestrales sans queue ni tête mais qui ont toute la singularité de contenir plus de voyelle que l’alphabet lui-même, tout en sachant qu’en champion toute catégorie qu’il est, le marseillais est capable d’insérer plus d’insultes dans la même phrase que n’en connaissent les pires gangsters des plus dark ghettos de New York.

A cette suite d’insanité digne de choquer les habitants les plus dévergondés de Sodome et Gomor, s’ajoute tout un lexique courant en provençal que l’on se doit de connaître si l’on veut pouvoir espérer survivre dans la cité phocéenne. Ainsi des expressions telles que « minot » (enfant, jeune etc…), « fada/calu » (fou, cinglé…), ou encore « ensuqué » (fatigué) et toute une ribambelle d’autres expressions que le marseillais vous considère comme pré acquis puisque vous avez passé les portes de la ville, viennent s’ajouter a ce bel accent qui chante le soleil,  et pue le Ricard le sardine et l’huile d’olive a 2 kilomètres a la ronde.

Ajoutez à tous ça des gestes approximatipf… affroximatip… bref des gestes flous genre mauvaise imitation de l’italien et toutes nos félicitation, vous parlez marseillais !

De plus, outre son langage et son accent bien particulier, le marseillais est également facilement identifiable de par sa tenue vestimentaire.

Ainsi, dans son bel âge, le marseillais (enfin le minot) est un féru de mode qu’il s’ingénu a suivre scrupuleusement et ce qu’elle qu’elle soit et quand bien même elle serait de marcher sur les mains en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre avec un caleçon a fleurs sur la tête.

Ensuite, une fois passé le printemps de sa vie, c’est  dire à la cinquante (selon lui) le marseillais se transforme en une espèce de gros beauf avec sandales sur chaussettes, bermuda, chemise ouverte et poil a la clé.

Enfin, est c’est sur ces quelques mots que nous clorons le sujet…

Portrait psychologique : Passion : l’OM, non non pas le foot, l’OM. Sujet considérant tout le monde comme « la famille » et s’empresse de raconter tous les secrets les plus crades de sa « famille » a d’autre membre de sa « famille » avant de jurer n’en avoir jamais entendu parler. Considère n’importe quel ville au nord d’Avignon comme le grand nord (presque le pôle nord) et est persuadé que marseillais est une nationalité a part entière voir même une religion.

Alors si jamais vous croisez un touriste en bermuda, sandale et chaussettes, qui pue la sardine, boit du flamby et ponctue ses phrases tous les 3 mots au moment de respirer de « oh fadaaa ! », en rajoutant des voyelles là ou il n’y en a pas (ex : canneubiièreuh)….

Un conseil : FUYEZ !!!!



23/04/2008
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