Les Ex (les nôtres)
Espèce proliférante de nos jours, un peu comme les blattes, rats, cafards et autres sournoiseries de la nature, cet animal peu commun bien que plus que courant à pour seul but dans la vie de pourrir la nôtre. Et malheureusement, force est de constater qu’il y arrive à merveille.
Car d’une façon ou d’une autre, quoi qu’il arrive, il y a toujours un Ex pour toutes les situations. Que ce soit l’Ex drogué du sport (ou du boulot), avec qui vous avez vécut une relation passionnelle de 2 semaines et qui vous a largué pour une virée dans l’Annapurna (ou une pile de dossier à Chicago), l’Ex Don Juan qui a vécut une relation passionnelle avec votre copine (pendant vos 2 semaines passionnelle à vous) ou encore l’Ex beau gosse qui vivait (et vit toujours) une relation passionnelle avec votre miroir de poche, il y a un Ex pour tous les contextes…
Par exemple : Vous vivez depuis 4 jours, le grand amour avec le prince charmant. Seul problème Jules est très jaloux et s’auto persuade qu’il est le première homme que vous rencontrez. Hé bien vous pouvez êtres certaine que lors de l’une de vos sorites dans un petit resto très romantique vous allez croiser l’Ex d’un soir, en compagnie de sa conquête du jour et qui, bien sur se fera un devoir de venir vous saluer. Mais bien entendu ça ne s’arrête pas là, car en bonne Pierre Richard que vous êtes ce n’est pas un Ex d’un soir que vous allez rencontrer mais bien 2 ou 3. De quoi se demander s’il n’y a pas un meeting de vos ex ce soir là et au passage, vous faire passer pour la pire des salopes auprès de Jules.
Et pour celles qui se posaient la question, voilà comment transformer le prince charmant en un Ex de plus (Profites-en Jules, je crois qu’il font une conférences ce soir !)
Pas glorieux n’est-ce pas ?
Allez un autre exemple…
Décor : Soirée branchée, vous êtes sublime dans la robe de l’un de vos amis créateur (que vous avez payé une bouchée de pain) quand soudain (Oh surprise !) vous tombez sur Jean Choupinou votre Ex, au bras d’une Blonde absolument sublimissime…
Et la en générale il existe 3 possibilité :
1° : Jean Choupinou est une bombe atomique type Dieux du stades avec un soupçon d’Eros (le dieu grec de l’érotisme, pas le chanteur italien en voie de fossilisation) que vous avez trouvé au lit (votre lit) avec votre meilleure amie (qui bizarrement, depuis ne l’est plus) et qui a répondu à vos questions par un sincérissime « ben quoi ? entre amie on partage, non ? »
Et là c’est le drame. Vous vous mettez à bégayer et à débiter les pires débilités au beau milieu d’une brillante conversation sur l’évolution des primates dans la société actuelle, vous renversez votre MaïTaï sur votre robe de créateur, et vous demandez au passage ce qu’il vous à pris de mettre cette horreur dessiné par un totale inconnu au lieu de cette merveille signé Dolce qui traîne dans votre penderie depuis des mois.
Bilan : Jean Jules s’est tiré au 3° bégayement et entre 2 absurdité (ben oui on vous l’a dit qu’il était jaloux), vous avez bousillé une robe à 1500 Euros model unique, dessiné rien que pour vous par un ami très cher et qui vous allait à la perfection, vous vous êtes définitivement grillé auprès de tous les gens importants de votre profession possédant plus de 15 mots de vocabulaire et vous êtes bonnes pour 2 semaine de boulotage de Mon Chéri devant Cissy l’impératrice, Sex and the City et L World.
2° Cas : Jean Choupinou a été le grand amour de votre vie et vous a brisé le cœur en le passant à la moulinette pour le hacher menu avant de le jeter en pâture à Kaiser son doberman adoré.
Du coup en le revoyant c’est des mois de thérapie de groupe et de consolation à coup de Mon Chéri, Shopping et soirée forcée entre copines qui vous remontent dans la gorge. Là aussi vous vous mettez à bégayer mais cette fois c’est à cause des sanglots qui vous montent et vous partez en courant avant de fondre en larmes devant toute la profession et la moitié de
Résultat, vous virez au rouge tomate à force de vous retenir de pleurer (et devenez du coup parfaitement assortie à la robe) et vous prenez les talons aiguilles Prada dans l’horreur crée spécialement pour vous par Sergio votre copain styliste et homo à ses heures, avant de vous étaler lamentablement sur le tapis rouge.
Bilan : Une fois de plus vous vous ridiculisez devant les gens important du milieu, Jean Jules (qui est toujours jaloux) ne veut définitivement plus entendre prononcer votre nom, vous avez déchiré l’œuvre d’art de Sergio, bousillé vos Prada flambant neuves qui avez coûté l’équivalent du PNB annuel brut d’un Etat du Sud, vous vous êtes fait une bosse de la taille d’une pastèque en plein milieu du front et environ 200 personnes ont vu la culotte ( ou plutôt le parachute) Petit Bateau que vous traînez depuis 17 ans. Bref vous êtes bonnes pour ressigner pour 2 ans de thérapie de groupe supplémentaire et vous envisagez de prendre des actions chez H&M, Zara, et Mon Chéri.
Donc un conseil…
Si vous croisez le prince charmant empêchez le de croire que c’est la première fois que vous sortez de chez vous et s’il s’avère qu’il est jaloux en cas de rencontre inopportunes simulez la surprise en prétendant n'avoir jamais vu le trouble fait et attendez que ce dernier tourne les talons pour expliquer à Jules que c'est un sociopathe schizofrène et psychotique sous antidépresseur à dose de cheval qui vous a harcelé pendant des mois, fouillait dans vos poubelles et sniffait vos petites culottes. Essayez vous verrez ca marche tous les coup...
Non ne me remerciez pas, entre fille il faut savoir s'entraider.